EDITO
Il y a quelques semaines, un camarade français de faculté d’un JJR
a recherché ce dernier, plus de 4 décennies après. L’ex-JJR était hélas
décédé.
En retour, ce Français ancien camarade d’université a envoyé des
mots
- que je ne peux reproduire sans son autorisation - qui m’ont
immensément ému. Ainsi, c’est donc aussi cela, l’amitié : des sentiments
inexplicables, qui font qu’un être vous manque, des décennies après.
Ces sentiments, nous les avons tous ressentis, que ce soit lors de
retrouvailles émues et chaleureuses au sein de notre amicale, ou, parfois et
hélas, lors d’obsèques. Ils restent parfois inexplicables. Pourquoi lui ? Et
pourquoi pour lui , et non pour d’autres ?
Jacques Brel disait : « Je prendrai, dans les yeux d'un ami, ce qu'il a de
plus chaud, de plus beau et de plus tendre aussi. Qu'on ne voit que deux ou
trois fois durant toute une vie, et qui fait que cet ami est votre ami...”
C’est sur la valeur de ces très belles paroles que notre amicale s’est bâtie au fil de plus de 2 décennies. Et c’est encore sur ce genre
de valeurs que beaucoup d’entre nous ont bâti leur vie. En témoignent les
liens que NKT, CHH, PVT, VT, HTH, NA, JNH, AHBH et tant d’autres ont bien
voulu garder pour et avec moi, pour ne citer que mon cas personnel.
Et c’est probablement une des raisons pour laquelle l’AEJJR reste
vigoureuse, car fondée sur une vision amicale et solidaire servie par une
riche mémoire collective d’un monde et d’un ancien lycée français maintenant
disparus.
Mais, je radote un peu, là. Le soleil de ce début juin, peut-être, qui
daigne enfin très bien se montrer . Allez, trêve de paroles sérieuses et,
comme toujours, chào các bạn, và hẹn gặp lại tháng sau.
Georges Nguyễn Cao Đức
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Rizière, delta du Mékong, Viet Nam
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