
EDITO
L’année
qui s’achève aura vu bien des choses dans le monde des JJR et de leurs
sympathisants : des voyages en veux-tu en voilà, des anniversaires et
réunions festives, mais également la disparition de condisciples dans la
discrétion ou à la tristesse générale.
Ainsi
va la vie, diriez-vous ? Voire. Notre communauté, de plus en plus resserrée
au fil du temps par l’estime et l’affection réciproques ainsi que par le
souvenir devenu lancinant avec l’âge, est en effet une communauté très
particulière qui ne s’est plus renouvelée depuis 1975. Elle vit apparemment
sans souci fondamental pour la plupart de ses membres, mais sent
insidieusement qu’elle forme un groupe humain dont l’attrition régulière
ôtera un pan entier de la mémoire collective vietnamienne. Raison de plus
pour qu’elle se sente encore plus solidaire, mais également pour qu’elle
lègue – par exemple en écrivant dans ce magazine – une part de cette mémoire
collective qu’elle détient. C’est l’espoir permanent de la rédaction de ce
magazine qui est le vôtre.
Mais
trêve de réflexions profondes, l’heure en cette fin d’année est à la joie et
au sourire. La joie pour vous d’avoir acquis une année d’expérience
additionnelle de la vie, qui est notre Grand Professeur. Et le sourire de
votre famille quand chacun des JJR ou anciens des autres établissements
scolaires français d’antan se retrouvera avec les siens pour ces fêtes de la
fin de 2014, que nous vous souhaitons joyeuses, bonnes, et sereines.
Chào
các bạn, và hẹn gặp lại năm sau.
Georges Nguyễn Cao Đức
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Basilique Notre Dame de
Saigon © D.R.
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