EDITO
Devant nous, un mois d’août s’annonçant caniculaire donc
potentiellement meurtrier pour ceux âgés, mais derrière nous un mois de
juillet qui a vu le départ définitif de beaucoup d’entre nous. Triste, oui,
mais hélas inéluctable - ce qui ne console personne -, même si c’est
toujours trop tôt.
Car que dire de nos enfants, qui continueront après nous ?
Seront-ils à la hauteur des phénomènes naturels ravageant le monde et dûs
aussi - et non partiellement - à cette humanité qui ne fait que détruire son
cadre de vie ?
Tout un chacun se sent désormais écologiste, car la sécheresse
entraînant des incendies aux USA et en Europe y compris en Scandinavie, des
inondations et la montée des eaux au Vietnam, des intempéries désastreuses
au Japon ne sont que la conséquence de la destruction par l’homme de son
habitat : la Terre. Ce n’est certainement pas un hasard si tous les lieux
où nous allons pour égayer l’automne de notre vie sont bétonnés, construits,
détruits, ou en voie de l’être. Y compris notre pays natal.
C’est paraît-il le chef peau-rouge Géronimo qui aurait dit que « le
jour où le dernier porc sera réduit en saucisse, le dernier bison tué, le
tout pour en faire de l’argent, que derrière il n’y a rien ». Sombre
prédiction – aggravée depuis – désormais matérialisée. Alors, et puisque
notre bonne vieille Terre est devenue un Titanic, faisons le dos rond et
amusons-nous avant l’Armageddon : Mondial de football, Tour de France, en
veux-tu en voilà. Vieille recette millénaire laissée par les Romains : du
pain et des jeux.
Pas gai tout cela, n’est-ce pas ? Eh oui, j’ai le spleen après ces
derniers départs définitifs de mes amis et camarades. Raison de plus pour
rechercher cette ambiance unique que seule la présence des camarades de
notre jeunesse peut apporter. Ce sera le 23 septembre, pour le gala de notre
bonne amicale l’AEJJR. Surtout, pensez à vous inscrire dès maintenant.
Chào các
bạn, và hẹn gặp lại tháng sau.
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Georges Nguyễn Cao Đức
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Marchand de baguettes garnies (bánh mì thịt) - Vietnam |