EDITORIAL
Le « GM » est bien riche, ce mois-ci. Pensez donc :
Đỗ Trịnh Kỳ, très apprécié, est bien là, tandis que Đinh Trọng Hiếu, qui
nous a ravis par son évocation du peintre Bùi Xuân Phái en mai dernier lors
de la journée culturelle de l’AEJJR, nous projette dans une campagne aimée
ô combien, et illustrée superbement. Et cela, sans oublier les nombreux
autres contributeurs qui participentt imperturbablement à ce magazine nous
reliant à travers l’espace, dont René Liên, le ténor romain – car en plus il
chante.
Vous vous demandez peut-être parfois comment le
GM reçoit les articles des auteurs ; la réponse est fort simple : nous les
sollicitons, tout bonnement. Et chaque mois que le Bon Dieu fait, votre
magazine peut ainsi chercher à étonner, ravir, faire réfléchir, évoquer, le
tout dans une atmosphère bien amicale. Et croyez-moi, nous ne désespérons
pas faire venir des talents cachés, dont le vôtre, cher lecteur !
Dans un tout autre ordre d’idées, cet automne –
déjà avancé – vient de voir passer la Toussaint, week-end célèbre en France
pour sa circulation routière insensée. Mais, bien plus triste, ce fut
également le moment pour tant d’entre nous d’aller fleurir les tombes de
leurs proches.
Car beaucoup de nos condisciples - et de nos
proches - reposent déjà de leur dernier sommeil en terre occidentale, et
c’est l’occasion de se rendre compte d’un phénomène récent mais réel : la
diaspora vietnamienne est désormais un fait depuis 2 générations, et
regroupe plus de 2 millions d’âmes en Amérique du Nord, et presque d’un demi-million
d’âmes en Europe, car on oublie trop les dizaines de milliers de
Vietnamiens restés en Europe de l’Est après la chute du rideau de fer,
désormais parents, et qui mènent désormais leur vie à leur guise. Qui
l’aurait cru il y a seulement 2 décennies, c'est-à-dire le temps d’une
génération ?
Chào các bạn, và hẹn gặp lại tháng sau.
Georges Nguyễn Cao Đức |

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