EDITORIAL
Nous savions que les civilisations sont mortelles, et les vestiges
multimillénaires égyptiens ou d’Amérique Centrale désertés nous le
rappellent bien. Mais comment imaginer que notre monde serait menacé par des
choses inattendues? Je parle ici de l’informatique et d’un virus.
Imaginez le délire potentiel d’un dirigeant mondial appuyant sur le bouton
d’une guerre informatique: le vol électronique d’informations et sa forme
raffinée - le sabotage d’informations vitales d’un pays - peut paralyser le
pays ciblé. Ce dernier déclencherait une guerre défensive qui dégénérerait à
terme. De même pour un simple virus qui ne trouve pas de réaction ;
l’actualité actuelle nous le montre trop bien. Un simple microbe peut
déclencher un ralentissement économique brutal qui, par le jeu de la
mondialisation, peut conduire à une crise économique généralisée. Et
l’Histoire a montré la force de ces fichus microbes: Prague, Vienne, Londres
et d’autres villes d’Europe ont perdu leur population d’autrefois par la
peste. Oui, l’informatique ou un virus peuvent perturber le monde.
Dans ce monde dont le rythme s’emballe de manière croissante, les gens –
vous, moi, les autres – réagissent de manière sensée, Dieu merci. Il n’en
existe pas moins des personnes issues de pays dits civilisés mais se
comportant de la manière la plus irrationnelle, Une vidéo de Belgique le
montre, avec une autochtone chassant des gens du métro sous prétexte que ces
personnes étrangères pourraient lui transmettre une maladie. Des personnes
plus sensées ont réagi immédiatement, ouf. Et il s’agissait d’un simple test
filmé «en réel» pour l’étude des réactions publiques.
Fort heureusement, il existe aussi et encore des havres de paix, de bon
sens, d’amitié, et de raison, et c’est le cas de notre amicale, dont
l’assemblée générale – coïncidant avec la Journée Culturelle traditionnelle
- va se dérouler le mois prochain. Pensez-y.
Chào các bạn, và hẹn gặp lai tháng sau.
Georges Nguyễn Cao Đức
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Bánh khọt (mini-crêpes garnies )
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