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EDITO
Il paraît que « qui en juin se porte bien, au temps chaud ne craindra rien
», du moins à en croire un vieux dicton français. Je suis partant en ce cas,
car pour l’instant mes pauvres os me sustentent fort bien encore en dépit de
quelques fraîcheurs matinales qui traînent. Quoique...
Cela étant, reconnaissons que les dictons rythmant la vie des villageois
d’antan ne se trompaient guère, et pour cause. Dans le cas de juin, si on
supporte les variations de la fraîcheur matinale allant de pair avec une
bonne température vers midi, on ne voit pas pourquoi on craindrait la bonne
chaleur des mois d’après. Lapalissade souvent, donc, mais vérifiée au fil
des siècles quand même.
On pourrait en dire de même pour ce magazine que vous lisez nombreux
(lectorat du mois dernier frisant les 4 milliers). Eh bien, on pourrait
presque dire que si le Good Morning n’existait pas, il faudrait l’inventer,
ce qu’a fait il y aura plus de 17 ans notre camarade Michèle Nguyễn Thanh
Khiết. Certes, le GM d’aujourd’hui n’a qu’un rapport fort ténu avec le GM à
ses débuts, à part l’humour potache - et décapant - qui règne encore et
toujours. Il n’en demeure pas moins qu’il constitue depuis des lustres le
rendez-vous mensuel que nous comme vous apprécions, tout en le prenant comme
chose due.
Due ? Euh… Car derrière et chaque mois, il y a un pauvre hère qui
s’échine sur un ordinateur pendant l’équivalent de 3 jours, outre un
deuxième qui s’échine également derrière un PC – et un site internet – pour
que ce que collecte et met en forme le premier soit bien présent, au bon
moment, ce moment que vous entamez ici, oui, là, devant l’écran de votre PC
ou celui de votre tablette.
Mais nom d’une pipe, pourquoi est-ce que je déblatère durant des lignes
entières, comme cela ? Parce que ce mois ci, je n’ai strictement aucune idée
pour un éditorial digne de ce nom, ben tiens ! Quand l’inspiration
manque…Retour alors à un dicton : « Si tu n’as rien à dire, dis-le quand
même ». Tout à fait inventé, celui-là.
Chào các bạn, và hẹn gặp lại tháng sau .
Georges Nguyễn Cao Đức
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Jardin intérieur du Musée d’histoire du Viet Nam, à Saigon. Crédit
photo : G. Nguyen Cao Duc |
