EDITO
L’Europe, où vivent beaucoup d’entre nous, ne se résume pas aux
tergiversations du Brexit. Pinailleries d’origine bien anglaise, s’entend :
comme De Gaulle avait raison de leur bloquer la porte du Marché Commun, et
deux fois ! Une fois entrés, ils se sont comportés en parfaits et excellents
commerçants : souvenons-nous du « I want my money back » de Mme Thatcher.
L’avant-dernier premier ministre britannique a eu l’idiotie de leur proposer
un référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE, afin de sauvegarder son
poste. On voit ce que cela donne, et ce n’est pas fini. Ce qui n’enlève rien
à l’affection que je porte aux Anglais et à l’Angleterre, où j’ai fait une
partie de mes études, ni au caractère européen d’un Britannique.
Et cette Europe, c’est le moment de la parcourir avec le retour du
printemps, et avant que les prix ne s’envolent en été : ce n’est pas pour
rien que Londres, Berlin, Vienne ou Paris figurent parmi les villes chères
du Vieux Continent. Et c’est le moment car dans 30 ans, le paysage sera
probablement différent, avec la propagation de l’Islam et des mosquées, que
je ne verrai pas.
Et puis, parcourir l’Europe également pour oublier que nous sommes
là pour toujours, à cause d’un mois d’ avril 1975.
Parcourir l’Europe, oui, mais également pour ne pas se laisser
envahir par nos petits-enfants ; les aimer, certes, mais ne pas être leurs
esclaves et ceux de nos propres enfants qui en profitent pour parcourir
l’Europe en vacances. La vie a voulu que je n’en ai point ; cela me sauve
pour l’été et plus encore, sans que l’on puisse me taxer de sècheresse de
cœur !
Et sur ce, chào các bạn, và hẹn gặp lại tháng sau
Georges Nguyễn Cao Đức
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Tours d’origine Chàm, région de Phan Rang, Viet Nam
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