EDITO
En ce
début d’été approchant, le GM se permet de reprendre des mots parus en 1998
dans La Lettre de Jean-Jacques Rousseau (N°7, 1998) sous la plume de Nguyên
Ngoc Châu JJR 62, alors président de l’AEJJR.
« Certaines associations rassemblent des membres qui cherchent à
faire partager à d'autres des idées auxquelles ils croient. Celles-là vivent
et se développent grâce à la puissance des pensées propagées et au soutien
qu'elles ont pu recueillir. La nôtre est une simple Amicale d’anciens élèves
d’un même lycée qui n'existe que par le reste d'intérêt que chacun de nous
accorde encore à ses souvenirs d'antan et aux camarades de ses heureuses
années de jeunesse. Sa force réside seulement en ce que nous représente
encore dans notre cœur cette amitié entre copains de classe qui, souvent,
est la seule vraie qu’on puisse posséder dans une vie. Elle vivra et
existera tant que nous tous, nous maintiendrons encore allumée la flamme de
cette amitié. Et si notre Amicale est un édifice que nous voulons construire
solide, beau et utile, alors faisons d'abord vivre les promos qui en
constituent les fondations. »
Paroles
toujours d’actualité puisque ce printemps finissant voit déjà partir sous
des cieux ensoleillés de nombreux JJR et MC, non pas seulement entre copains
d’une même ‘promo’, mais de plusieurs ‘fournées’ des lycées JJR et MC. Le
chemin parcouru ensemble est déjà long, mais l’itinéraire n’est pas encore
parcouru totalement pour autant. Car l’amitié, souvent pour une vie entière,
constitue une fondation solide pour un long parcours ensemble, alors que les
idées et pensées, raisonnées ou passionnées, peuvent changer au fil du
temps, et leur propagation organisée en associations, mouvements, ou partis
ne durent souvent que ce que peuvent durer les intérêts communs ou
personnels, et les élections législatives de ce mois en France le montrent
de manière éloquente.
C’est
probablement là une raison fondamentale de la longévité de notre amicale.
Est-il utile de préciser qu’il faut en être heureux ?
Chào các bạn, và hẹn gặp lại tháng sau.
Georges Nguyễn Cao Đức
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