EDITO
Et voila,
l’année se termine pour chacun de nous. Ah, ces fêtes successives,
occidentales dans peu de semaines puis vietnamiennes en fin de mois suivant,
avec leur lots respectifs d’agapes joyeuses, certes plus proches du
paganisme que de la tradition, religieuse ou non. Gare à l’ « œuf
colonial », illustration d’un surpoids naissant, les amis !
Voyons voir,
qu’aurons-nous fait de cette année qui va finir ? Se laisser vivre,
naturellement ; on y a bien droit, n’est-ce pas, après une vie de labeur.
S’être amusé, bien sûr ; si on ne peut plus rire un brin entre amis, où
irait-on ? Avoir gâté nos proches, bien entendu ; il ne manquerait plus que
nous ne gâtions point nos neveux, nièces et petits-enfants ! Avoir voyagé,
pour sûr : et il était temps, car le temps commence à nous être compté.
Ce qui précède,
nous l’avons tous fait. Certains d’entre nous ont ajouté leur touche
particulière : l’un fait de la photographie des vitraux de par le monde,
l’autre collectionne les ran données discrètes dans les bleds les plus
reculés, un autre encore y va de tout son cœur dans des activités bénévoles
répétées. La liste pourrait être longue. Pourquoi, me direz-vous ? Tout
bêtement parce que l’on n’avouera jamais la réalité : tous, autant que nous
sommes, nous nous embêtons maintenant que l’heure du repos est venue. Et çà,
nul ne l’avouera vraiment. Eh bien, la fin de 2013 permet d’effectuer un vœu
très simple : et si l’an prochain nous transformions ce temps libre résiduel
en quelque chose d’utile ou de pérenne ?
Quoi d’utile,
et pour qui ? Cela, je vous laisse y réfléchir et y penser. Cherche et tu
trouveras, vous connaissez la formule.
Chào các bạn
và hẹn gặp lại năm sau.
.
Georges Nguyễn Cao Đức
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Marchande de bananes frites,
marché de Vườn Cò, Hỏa Lựu © D.R. Bùi Thu Thủy |