GOOD MORNING N°47 - DIMANCHE 23 JANVIER 2005
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GOOD MORNING N°47 - DIMANCHE 23 JANVIER 2005 |
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EDITO (from Africa)
Bamako le 20 01 05
OCEAN INDIEN, 26 DECEMBRE 2004 OU L'OEUVRE D’UN GIGANTESQUE TSUNAMI ET SON LOT DE DETRESSES QUI RISQUE DE PERDURER …
DES VACANCES DE FIN D’ANNEE TRAGIQUES…
Lorsqu’un séisme est sous-marin, il peut provoquer un tsunami, une houle d’une amplitude considérable, appelée aussi raz de marée. L’amplitude de l’oscillation du tsunami peut rester inaperçue en mer, mais, lorsque l’onde s’approche de la côte, et donc de fond plus faible, la vague déferle sur une hauteur qui peut dépasser 30 mètres en balayant le rivage. Un tsunami peut donc engendrer des destructions énormes, situées parfois très loin du séisme initiateur.
Un séisme de 9 sur l’échelle de Richter s’est produit à 00h58 GMT au large de l’île de Sumatra le dimanche 26 décembre 2004. Ce séisme extrêmement puissant a généré des raz de marée dévastateurs dans le sud de l’Asie. Plus de 219 000 morts sont à déplorer … Ce séisme d’une violence inouïe a provoqué des raz de marée en série et des vagues atteignant parfois plus de 10 mètres de haut. Ces raz de marée ont touché les côtes de l’Inde sur des milliers de kilomètres, ainsi que le Sri Lanka, la Malaisie, l’Indonésie, la Thaïlande et les Maldives. L’île Maurice a aussi été touchée, mais légèrement. Aucune victime n’était signalée. Ces raz de marée ont été ressentis jusque sur les côtes d’Afrique de l’Est, à plus de 6.000 kilomètres, notamment en Somalie où un raz de marée aurait pénétré à plus de 3 km à l’intérieur des terres. La capitale, Mogadiscio, a vu le niveau de la mer remonter de deux mètres. Aucune victime n’y serait recensée. Les bilans, encore provisoires, sont accablants. Plus de 219 000 morts dont plus de la moitié est pour l’Indonésie. Des milliers de blessés et des millions de sans-abri. Les vagues, déferlant parfois à plus de 700 km/h (de façon concentrique) ont détruit habitations, hôtels, ports, villages de pêcheurs. Les plages touristiques, très fréquentées, ont été englouties, comme en Thaïlande, où des milliers d’occidentaux passaient leurs vacances. Nombreux sont ceux qui ont tenté de se réfugier sur les hauteurs en attendant l’accalmie. Celle-ci une fois arrivée, ils ne voyaient que désolation, méli-mélo de débris, de cadavres et redoutaient de nouvelles vagues. Des répliques à ce séisme ont déjà commencé à survenir en Asie du sud et devraient se poursuivre de façon imprévisible dans les heures, jours et semaines à venir.
1/URGENCE HUMANITAIRE …en cours, d'autres ONG sont déjà sur le pied de guerre …
La Croix-Rouge est d’une précieuse aide aux victimes des tsunamis en Asie du Sud-Est. Déployée au Sri Lanka, en Indonésie, en Thaïlande et aux Maldives, l’association se mobilise massivement pour secourir des sinistrés anéantis par la catastrophe. Une équipe de réponse aux urgences santé installent des structures de soins, des cliniques mobiles, renforcent les structures sanitaires locales, acheminent des kits médicaux, des kits choléra afin d’assurer une veille épidémiologique. Une équipe de réponse aux urgences d'eau assure le pompage, le traitement, le stockage et la distribution d’eau. La Croix-Rouge vient également en aide aux victimes françaises. Un dispositif pour les accompagner est mis en place, notamment l’accueil de ceux-ci aux aéroports.Action Contre la Faim (ONG) organise l’envoi de matériel ainsi que des équipes de soutien. Des spécialistes en hydrologie et en aide alimentaire d'urgence rejoignent les équipes au Sri Lanka et en Indonésie. Près de trente expatriés sont présents au Sri Lanka et 8 en Indonésie. Cinq avions-cargos ont déjà décollé vers l'Asie du Sud-est avec à leur bord des tentes, des groupes électrogènes, des équipements d'eau et d'assainissement, des kits d'hygiène, des rations alimentaires et du matériel.En chiffres, pour le Sri Lanka, ce sont environ 20 tonnes de matériel hydraulique, 70 t de rations alimentaires (rations sèches), 1 t de sels de réhydratation, 500 latrines et 2 voitures ; pour l'Indonésie, 20 t de rations alimentaires d'urgence, 1 t de sels de réhydratation, 10 t de matériel hydraulique, 1 camion citerne pour acheminer l'eau potable, et 2 voitures. ……et bien d'autres ONG (MSF, MDM …) sont déjà à pied d’œuvre et dont Good Morning salut ici leur sens du devoir, leurs immenses contributions envers les sinistrés mais aussi leur honnêteté envers tous les donateurs.
Donnons plus, soutenez-les dans cette action de charité et de solidarité !
2/LA RECONSTRUCTION et ses priorités… URGENCE ………… !!!
!!!………… URGENCEUNICEF : Le tsunami décuple les risques de trafic d'enfants et d'adoption dévoyéeLe raz de marée en Asie et sa cohorte d'enfants abandonnés risque d'être une aubaine pour les trafiquants d'enfants, et l'adoption internationale ne doit être qu'un dernier recours pour les victimes de la catastrophe, soulignent les organisations humanitaires. "L'expérience montre que les risques de trafic d'enfants augmentent en situation de crise lorsqu'il y a des mouvements de population et que l'environnement de protection de l'enfant s'écroule, qu'il n'y a plus de parents, de famille, d'école ou de village", explique Marc Vergara, porte-parole de l'UNICEF à Genève. Le Fonds des Nations unies pour l'enfance n'a pas encore évalué le nombre de mineurs livrés à eux-mêmes depuis la tragédie du 26 décembre dans l'océan Indien, mais estime que 1,5 million d'entre eux ont été touchés d'une manière ou d'une autre par le tsunami. Les moins de 18 ans représentent en moyenne 39 % de la population des pays frappés par la vague géante. Peu de cas de trafic d'enfants ont été confirmés jusqu'à présent, mais la catastrophe a frappé la partie du monde la plus menacée par les réseaux qui cherchent à exploiter les enfants à des fins criminelles, d'esclavage, de prostitution, d'adoption au prix fort, voire de recrutement paramilitaire. La démographie galopante, la pauvreté et la facilité à franchir les frontières ont fait de l'Asie un terrain favorable pour le commerce des enfants. En outre peu d'entre eux sont enregistrés à la naissance dans les zones rurales. Même en l'absence de mafias locales, les mineurs isolés, surtout les jeunes filles, peuvent être poussés vers la prostitution "par besoin de survivre et parce qu'ils n'ont rien d'autre à offrir", ajoute le porte-parole. Pour protéger les enfants, l'UNICEF met en place dans les zones sinistrées des centres d'accueil qui tentent de les identifier et de retrouver leurs familles grâce à des photos. Dans les pays riches, plusieurs appels ont été lancés, notamment par la religieuse sœur Emmanuelle, sur les ondes d'une d'une chaîne de télévision française, pour que l'adoption des enfants victimes du tsunami soit facilitée. Mais les organisations humanitaires rappellent que beaucoup de réseaux internationaux d'adoption sont aux mains de trafiquants et que le mieux pour un orphelin est d'être recueilli par sa famille élargie, par sa communauté (village) ou au moins de rester dans son pays. Les institutions humanitaires ( UNICEF, Croix-Rouge, Save the children...) ont adopté un "mode opératoire" qui stipule qu'aucun enfant ne doit être adopté à l'étranger "sauf s'il est clairement établi qu'il n'a ni parents, ni famille, ni communauté disposée et capable de s'occuper de lui". Un délai d'au moins deux ans doit en outre être respecté pour constater que la famille de l'enfant n'existe plus. "Lors des crises humanitaires en Afrique des Grands Lacs, il y a eu beaucoup d'enfants séparés, mais on s'est aperçu qu'on peut en général retrouver les parents", rappelle le porte-parole de l'UNICEF. "Cela a pris parfois deux ans".AFP/VNA ( 07/01/05 ) Quant aux rescapés résidant le long des côtes et dont le seul moyen de survie est la pêche, cette population a peur de reprendre la mer et désespérée d’avoir tout perdu même leurs outils de travail. Pour couronner le tout, elle va devoir affronter pendant un certain temps une autre catastrophe tellement prévisible mais inévitable : Les écosystèmes côtiers des zones touchées par le tsunami en Asie du Sud vont mettre plusieurs années à récupérer, a estimé l'océanographe français Jacques Merle. " La faune pélagique (poissons et autres organismes de haute mer) a également souffert, à en juger d'après les poissons ramenés en masse sur les plages. Les mangroves, forêts de palétuviers aux racines aériennes caractéristiques qui jouent un rôle tampon entre le milieu marin et terrestre, figurent également parmi les "victimes" des conséquences du séisme survenu au large de Sumatra. Ce milieu joue un rôle à la fois biologique (certains poissons s'y reproduisent, des crabes y creusent leurs terriers, des oiseaux y nichent et des prédateurs y trouvent leurs proies...) et de lutte contre les érosions et de protection de la côte contre la houle, les tempêtes et les cyclones. La catastrophe naturelle elle-même ne les empêchera pas de régénérer, même si, souligne Jacques Merle, "cela prendra quelques années". "
… en attendant avec quoi vont-ils œuvrer pour subvenir au besoin de leur famille ? Ê
Faisant suite à notre réunion mensuelle, le 22/01/05, et sur décision unanime, notre président Nguyen Tat Cuong vous adresse ce message : Chers camarades, le bureau AEJJR compte sur votre générosité pour venir en aide massivement à cette population sinistrée, car nous ne voulons pas et craignons qu’au fil du temps, ces victimes ne deviennent des "laissés pour compte ". Ainsi nous vous communiquons ci-dessous les coordonnées de quelques organismes caritatifs et humanitaires où vous pouvez, en toute confiance, exprimer votre compassion et votre solidarité. Ensemble, réagissons face à ce désastre par une action commune et durable. Merci. Ê  Ë
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PETITE CONTRIBUTION ET VŒUX DE NOTRE POETE ET AMI Nguyễn thế Tài (Thyan)
Que le Coq de l'année nouvelle 2005 vous apporte Bonheur, Santé et Sérénité.
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Au petit matin, sur la piste qui mène de Yélimane à Nioro du Sahel au Mali, j'ai croisé un groupe d'hommes assis en rond autour d'un feu improvisé, le turban qui leur cachait la moitié du visage ne pouvait pas dissimuler la profonde détresse de leurs regards: l'un de leur compagnon de voyage venait de mourir, projeté du toit de leur camion vétuste où ils s'étaient entassés et arrimés du mieux qu'ils pouvaient.
