Le géniteur des Jeux Olympiques modernes

Le baron Pierre de COUBERTIN, de son vrai nom Pierre Frédy, est né à Paris en 1863. Il fonda le Comité International Olympique le 23 juin 1894 au cours d'une cérémonie à l'Université de la Sorbonne. Le Grec Demetrius Vikelas en devint le premier Président.

 

 

ATHENES 1896 (J.O)

 Deux ans plus tard, les premiers Jeux de l'ère moderne se tenaient à

 Athènes. A cette occasion, Coubertin était élu Président du CIO et

 demeura à ce poste jusqu'en 1925. En raison de la Grande Guerre,

 Coubertin demanda et obtint la permission d'établir les quartiers

 généraux du CIO à Lausanne, la Suisse étant un pays politiquement

 neutre.

 

Les symboles olympiques

 

Le drapeau olympique

Proposé en 1914 par Coubertin, cinq anneaux coloriés et entrelacés  

sur un fond blanc pour illustrer l’universalité du mouvement olympique.

Symbole reconnu partout dans le monde.

  - Du fait de la Première Guerre mondiale, ce drapeau n’ a été vu

    pour la première fois qu’ aux J.O de 1920 à Anvers.

  - Les six couleurs (y compris le fond blanc du drapeau), combinées

   de cette façon, sont représentatives des couleurs de toutes les

                nations sans exception. Il serait donc faux de croire que chacune des

                couleurs est associée à un continent précis.

 

La devise

Du latin « Citius, Altius, Fortius » qui signifie « Plus vite, plus haut, plus fort » pour exprimer les principes de l’esprit olympique, elle encourage l’athlète à donner le meilleur de lui-même, de trouver sa propre excellence. Cette règle de conduite s’applique non seulement aux sportifs mais aussi à chacun d’entre nous.

  - Cette devise empruntée par Coubertin,revient de droit au révérend père Henry

    Didon, professeur du collège Arcueil de Paris.

- La fameuse phrase « L’essentiel n’est pas de gagner mais de participer » elle

  aussi est issue du sermon donné par l’évêque de Pensylvannie, Ethelbert Talbot,

  lors des Jeux de Londres en 1908.

 

La flamme

                        Elle fait partie du paysage des Jeux. Un rituel très précis

accompagne la flamme depuis son allumage jusqu’à son extinction.

Allumée depuis l’Olympie quelques mois avant l’ouverture des J.O, la

flamme traverse des continents, des pays et diverses régions du

monde par l’intermédiaire des relayeurs avec des torches pour

annoncer chaque début des Jeux. Le jour de l’ouverture des J.O, la

flamme entre dans le stade et le dernier relayeur allume la vasque

dans laquelle brûlera la flamme pendant toute la durée des Jeux.