EDITORIAL
« Et maintenant, que
vais-je faire ? » (Gilbert Bécaud)
Oui, qu’allons-nous faire tout cet été, maintenant que le confinement est
terminé et que dans peu de semaines toutes les frontières vont s’ouvrir ?
Se dégourdir les jambes quotidiennement ? C’est déjà fait, même au temps du
confinement, simple question de forme et d’hygiène physiques. Faire une
longue promenade en voiture pour se ressourcer ? C’est probablement déjà
fait. Retrouver les amis ? Les membres/ sympathisants de notre amicale ne
s’en sont pas privés, très récemment.
Voyager loin de nouveau ? Ce serait encore prématuré et dangereux si c’est
à l’étranger, hors de nos pays de résidence, même si l’Union Européenne
devrait ouvrir toutes ses frontières externes vers le 1er juillet
. Etre bloqué loin de chez soi si re-confinement il y a (peu probable mais
toujours à envisager) n’est pas une partie de plaisir.
Alors ? Alors, une seule, vraie et unique solution, bien raisonnée :
attendre qu’un antidote ou vaccin soit disponible, et ce n’est pas pour
2020. Il s’agit donc de vivre masqué pendant encore longtemps. C’est
d’ailleurs ce que font des millions de Nippons, virus ou pas, chaque jour
que le Bon Dieu fait. Perspective semblant intolérable pour les inconscients
innombrables que vous croisez dans les rues toujours sans masque : tant pis
pour eux s’ils sont contaminés par d’autres, ils l’auront eux-mêmes voulu.
Mais savent-ils, ces irresponsables « bien dans leurs bottes », qu’ils
pourraient être porteurs sains et contaminer les autres ?
Et puis zut, laissons tomber tous ces soucis, et apprécions les choses
telles qu’elles sont désormais : l’été est là, l’épidémie se calme, la
majorité d’entre nous reste là bon pied bon œil, les terrasses des
restaurants sont ouvertes, les lieux touristiques s’ouvrent même si c’est de
manière lente car graduée. Et pour ceux appréciant la culture, les
librairies et musées ré-ouvrent, les monuments touristiques également, et
les salles de concert itou (bientôt). Que demande le peuple, n’est-ce pas ?
Une seule chose peut-être : que les dieux ne leur tombent plus sur la tête
(merci, Astérix), tout simplement. D’ici là, prenons tous bien soin de nous.
Chào các bạn, và hẹn gặp lai tháng sau.
Georges Nguyễn Cao Đức
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