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EDITORIAL
Le rire, propre de l’homme ? Rien de plus vrai en cette période
contraignante de confinement nécessaire.
Car j’ai envie – comme vous – de rire pour me changer les idées, coincé dans
mon appartement. Et tout s’y prête, car la situation est ubuesque. Voyez
donc :
- en politique tout est chamboulé avec le coronavirus ; les souverainistes
ne se frottent pas les mains avec les frontières fermées mais demandent de
l’aide sociale ; les libéraux jouent les socialistes à grands coups de fonds
d’urgence ; les socialistes, eux, sont les plus enclins à demander des
mesures extrêmes ; les droits-de-l’hommistes se taisent devant le
confinement
- en économie, tout le monde souhaite en douce une relocalisation en France
des activivtés industrielles, avec la Chine se retrouvant seule (?)
- les « sachants » ne disent que pouïc devant leur indécence verbale partout
(« je vous l’ai dit »)
- les Français tiennent à leur caractère gaulois d’indiscipline (359000
contraventions pour le non-respect du confinement en 2 semaines), les
crétins dangereux pour eux (on s’en f… !) mais surtout pour les autres ne
manquant pas dans l’Hexagone.
Madame Michu, elle, ne demande que d’aller faire des courses, tandis que son
voisin nommé Pierre donc mieux loti est allé se réfugier dans sa maison de
province, y propageant au passage un virus fumant au nom bien adéquat de
cigare .
C’est la raison pour laquelle votre magazine préféré (si, si !) offre plus
d’espace à l’humour et aux spectacles ce mois-ci - les courriels que je
reçois le montrent également car truffés de sourires - tout en gardant un
œil sur son contenu traditionnel.
A situation nouvelle, contenu renouvelé : des contributeurs intermittents du
G.M. réapparaissent à côté des quasi-permanents. Pour que nous souriions un
peu plus, car, et n’en doutons pas, le confinement va durer jusqu’à fin
avril au moins.
D’ici là, j’aimerais me fendre un peu plus la pipe (« Caporal Export » SVP,
merci) – avant de me la casser le plus tard possible !
Chào các bạn, và hẹn gặp lai tháng sau.
Georges Nguyễn Cao Đức
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