EDITO
La très
récente célébration, réussie, du cinquantenaire du « bac » des JJR 64
résonne encore de son effet, et le nombreux courrier sur le site internet de
l’AEJJR le montre bien.
Ce
n’est certes pas une raison pour oublier que juin sonnait le début de nos
vacances du temps où nous étions gamins, et nos petits-enfants ne
l’oublieront pas puisque les leurs, de vacances, vont bientôt débuter, juste
après leur propre « bac ».
Encore
faut-il savoir si ce parchemin, qui était un véritable sésame pour nous, a
encore de la valeur pour eux, qui se posent des questions pour passer un
diplôme désormais galvaudé par un égalitarisme idiot car aveugle : « il faut
que 80% des élèves des lycées décrochent leur bac », nous assènent les
vendeurs de vent et autres fariboles. Un article (cf à droite dans la table
des matières ) nous en fait voir les conséquences désolantes.
Au
milieu des années 1960, quand nombre d’entre nous sont arrivés en France, il
y avait un peu moins de 460 000 étudiants à l’université. Il y en a 2
millions et demie de nos jours, pour seulement 20% de population française
en plus. Inutile d’être mathématicien pour le voir : de manière simplement
mécanique, le bachot est dévalué. Et comme les gens sensés se tuent à le
dire, c’est en maintenant le niveau des études qu’on maintient des chances
pour l’avenir, et ce, pour n’importe quel pays.
Cela
dit, maintenant que le soleil se décide – enfin – à poindre son nez, laissez
ces sombres perspectives, et pensez surtout à vous, et amusez-vous bien :
notre âge l’exige. C’est de manière égoïste le seul vœu que je formule pour
vous en ce début d’été.
Chào
các bạn, và hẹn gặp lại tháng sau.
Georges Nguyễn Cao Đức
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Petite fille sur le
toit d’un sampan servant d’habitation ©D.R
Bùi Thu Thủy. |